Recensement et caractérisation des pratiques agro-écologiques dans la Réserve de biosphère de Moselle Sud
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Le 14 septembre 2023 s’est tenue la restitution de l’étude pour recenser et caractériser les pratiques agroécologiques sur le territoire de la Réserve de biosphère de Moselle Sud. Anaïs KAUMANNS, élève ingénieure de VETOAGROSUP a présenté devant une vingtaine de personnes issues du monde agricole ses résultats à la Chambre d’Agriculture de Moselle. Ce sont plus d’une centaine de pratiques dites agroécologiques qui ont été recensées.
Grâce à cette étude, le territoire possède une définition de l'agroécologie issue du terrain et modifiée en direct par les représentants du monde agricole, la voici :
"Vision des systèmes agricoles et alimentaires durables favorisant la complémentarité entre productions elles même adaptées au climat local permettant une utilisation raisonnée de la ressource en eau et des intrants. Limiter ces intrants grâce à l’utilisation des infrastructures agroécologiques et de pratiques favorisant la biodiversité fonctionnelle. Le critère de l’autonomie à l’échelle de l’exploitation ou du territoire est central tout comme la rémunération juste des producteurs et des coûts de production permettant une valorisation des produits à des prix accessibles. Des systèmes alimentaires durables permettant une alimentation saine, locale et de saison, produite dans des conditions de travail décentes. Des systèmes proposant des produits à des prix abordables pour le consommateur qui est sensibilisé à l'intérêt de l’activité agricole dans le maintien des paysages et de la biodiversité."
Qu'elles soient d’ordre environnemental, économique ou social, les pratiques agroécologiques contribuent à rendre les exploitations plus durables.
Toutes ces pratiques et les contacts noués lors de cette étude vont permettre à la Réserve de biosphère de commencer les actions sur le vaste thème de l’agroécologie. Une première piste a été présentée aux agriculteurs : la création d'un réseau d'éco-acteurs.
Certains ont ainsi répondu favorablement à cette proposition. Préfigurant le noyau d’un réseau plus large ouvert à d’autres catégories socioprofessionnels, la constitution d’un réseau d’éco-acteurs par l’entrée des agriculteurs investis dans l’agroécologie (souvent également hébergeurs) favorise un ancrage territorial pérenne.