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Pouvoir accéder à l’eau, aux services d’assainissement et d’hygiène est un droit indispensable à tous. Cependant 40% de la population mondiale n’a toujours pas accès à ces services de base et ce chiffre risque d’augmenter sous les effets du changement climatique. Les réserves de biosphère s'efforcent de restaurer les écosystèmes et d'encourager les activités durables qui utilisent plus efficacement les ressources en eau.
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Réduire l'impact de l'exploitation

La Réserve de biosphère du bassin de la Dordogne et EDF ont créé une association ayant pour vocation de faire du bassin de la Dordogne un lieu de démonstration de conciliation de développement économique, bien-être social et préservation de l’environnement en évitant que l’activité hydroélectrique ne perturbe trop la biodiversité et les autres activités telles que la pêche ou le tourisme.
EDF s’engage ainsi dans un principe de pollueur-payeur et agit pour une meilleure gestion de ses activités. L’association a soutenu 57 actions pour un montant total de 2 millions d’euros (restauration de bras morts, renaturation d’une ancienne gravière, soutien à la recherche, chantiers participatifs). 

Des ports plus propres

Port Camargue est l'un des premiers ports à avoir mis en place des équipements et une gestion des déchets et pollutions issus de l’activité portuaire s’inscrivant dans deux démarches : l’Opération Ports Propres en Languedoc-Roussillon et la certification ISO 14001 pour la gestion environnementale du port.
La forte implication de la Capitainerie en faveur de l’environnement se poursuit en collaboration avec les plaisanciers et les professionnels du nautisme. Elle s’inscrit dans le cadre d’une politique environnementale de Port Camargue et d’un audit annuel. Les équipements portuaires pour gérer les déchets et pollutions sont en accès libre.

.... dans le monde

CAMEROUN, TCHAD, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, NIGER ET NIGERIA

Le bassin du Lac Tchad constitue une importante source d'eau douce qui fait vivre plus de 40 millions de personnes. Situé au carrefour du Cameroun, du Tchad, de la République centrafricaine, du Niger et du Nigeria, il regorge d’un potentiel important en terme de biodiversité et sur le plan du patrimoine naturel et culturel. Il abrite deux sites du patrimoine mondial (lacs d’Ounianga et Manovo-Gounda, la Réserve de biosphère de Waza ainsi que des sites Ramsar ou zones humides d’importance international

Entre 1960 et 1985, la superficie du lac Tchad a été réduite de 95% du fait de la baisse de la pluviométrie ce qui a entrainé des déséquilibres importants sur les écosystèmes. La zone est également en proie aux conflits, qui conduisent à des migrations importantes de population. Les défis qui se posent sont nombreux : réduction de la pauvreté, conservation de la biodiversité, gestion des écosystèmes et leur réhabilitation, planification participative et gouvernance inclusive, prises de décisions basées sur par des connaissances scientifiques, etc. 

Grâce au projet BIOPALT (pour BIOsphère et Patrimoines et Lac Tchad) lancé en 2017, des progrès ont déjà été observés, avec notamment l'expansion du lac Tchad depuis quelques années. Cet accord de partenariat comporte une large gamme d’activités allant de la mise en place d’un système d’alerte précoce aux sécheresses et aux inondations à la restauration d’écosystèmes dégradés comme des frayères, de la spiruline et de la vache Kouri (Bos taurus longifrons) - espèce endémique emblématique jouant un rôle important dans la cohésion sociale tout en accordant une attention particulière aux activités génératrices de revenus à travers la promotion de l’économie verte et la valorisation des ressources naturelles du bassin.

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