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Les écosystèmes terrestres constituent l’habitat vital de millions d'espèces et les services rendus par ceux-ci sont inestimables : filtration de l’air, cycle de l’eau, bien-être et santé, réservoir de biodiversité,... leurs apports sont essentiels à notre (sur)vie.

Alors que les écosystèmes sont de plus en plus dégradés par la désertification, l'expansion des terres cultivées et l'urbanisation, les réserves de biosphère s’efforcent de les préserver.
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Bois mort = forêt vivante

Refuges, garde-manger, supports, recyclage... Le bois mort et les vieux arbres sont les piliers de la biodiversité et les garants du fonctionnement de forêts saines et dynamiques. La trame de vieux bois consiste à soustraire des îlots forestiers à l’exploitation humaine, ceci permettant à de très nombreuses espèces d’accomplir tout leur cycle de vie, de se déplacer et de se reproduire. 
La biodiversité confortée permet à la forêt d'être plus résiliente : un gain pour le forestier ! Aujourd'hui, il existe près de 400 îlots de sénescence dans les forêts de la Réserve de biosphère des Cévennes, qui constituent une trame de vieux bois de plus de 1500 ha. Un lieu d’observation incomparable pour s’adapter au changement climatique !

Le parlement du Lynx

Les grands prédateurs sont indispensables à l’équilibre des écosystèmes mais leurs réintroductions sont confrontées à des réticences. Pour que le retour du lynx soit durable des deux côtés de la frontière, il faut informer et permettre l’acceptation locale.
C’est le rôle du Parlement du lynx, qui réunit les représentants des acteurs concernés par cette réintroduction pour faire circuler des informations concrètes. Chasseurs, éleveurs, forestiers, scientifiques, administrations, établissements publics, associations d’usagers et de protection de la nature et collectivités ont rédigé un livre blanc des engagements de chacun pour améliorer l’acceptation du lynx.

Une rivière sauvage 

Paisible et chaud en été, le fleuve Fangu d’une longueur de 24km devient tumultueux en cas d’orage. Naissant dans les plus hautes montagnes de l’île, il s’écoule au cœur d’une vallée corse taillée dans la roche volcanique.
La labellisation du cours d’eau en « Rivière Sauvage » a rassemblé le Parc naturel régional de Corse, les collectivités locales, les scientifiques et les habitants engagés pour la conservation de cette zone classée Natura 2000. La labellisation née de la volonté des acteurs locaux de limiter leur impact, atteste d’une faible artificialisation du bassin versant et valorise le travail des gestionnaires pour la préservation des cours d'eau.

Les atlas de la biodiversité communale

L'Atlas de la Biodiversité Communale est une démarche s’appuyant sur la réalisation d’un inventaire, aussi exhaustif que possible, de la biodiversité d'une commune ou d'une intercommunalité. Ils permettent d'identifier la faune, la flore et les habitats naturels du territoire. Le terme d’atlas fait référence au résultat, à un document ou un site internet, mais en réalité c'est bien plus que cela. Réaliser un ABC c'est initier une dynamique en faveur de la biodiversité en mobilisant les habitants, les associations et en premier lieu la commune, maître d'ouvrage du projet.

Plusieurs réserves de biosphères se sont engagées dans cette démarche, par exemple :

  • La Réserve de biosphère des Cévennes, accompagne 9 communes pour la réalisation de ce projet.
    En savoir plus:  Les ABC des Cévennes
  • La Réserve de biosphère du bassin de la Dordogne a fédéré 4 communes riveraines de la Dordogne, issues de 4 départements du bassin, autour d'un projet groupé d'ABC.
    En savoir plus : Les ABC du bassin de la Dordogne

....dans le monde?

En Afrique et en Asie

21 réserves de biosphère d’Afrique et d’Asie s’unissent pour la survie des grands singes dans les forêts tropicales. En dispersant les graines, les chimpanzés, orangs-outans, gorilles et les bonobos participent à la régénération des forêts tropicales. La menace qui plane sur ces mammifères pèse donc également sur les forêts.
Une alliance unique de près de 100 gouvernements nationaux, organisations de conservation, institutions de recherche, agences des Nations Unies et entreprises privées s'efforce d'accroître les connaissances sur les grands singes, de mener des activités de renforcement des capacités et de gérer les habitats de manière durable dans ces 21 réserves de biosphère.