Présentation
La Réserve mondiale de Biosphère de Martinique comprend l’ensemble du territoire terrestre et marin. Ile volcanique de l’arc des Petites Antilles, elle est située dans l’important hotspot des Caraïbes. La partie nord, montagneuse, abrite les forêts de la Montagne Pelée et des Pitons du Nord, labellisées Forêts d’Exception. La Montagne Pelée (1), seul volcan actif de l’île, est mondialement reconnu. La partie sud est constituée de mornes, centres volcaniques anciens partiellement érodés, et de plaines. Enfin, la partie centrale réunit l’essentiel des plaines, peu étendues et fragmentées. L’île a ainsi une topographie particulièrement accidentée, avec de fortes pentes, et un réseau hydrographique important de 161 rivières. Les côtes sont formées de nombreuses baies et anses. Au niveau marin, coexistent 3 écosystèmes remarquables : mangroves, herbiers et récifs coralliens. Il en résulte une forte diversité de paysages et une riche biodiversité.
Marquée par son histoire, la Martinique offre un patrimoine culturel où se sont conjuguées les mœurs de multiples continents pour former ses traditions et sa culture singulière. La population est très attachée à sa transmission. De nombreux événements traditionnels rythment l’année : du festif Carnaval à Noël et ses cantiques, en passant par le fameux tour des Yoles (2) en juillet-août.
La Martinique a été désignée Réserve de Biosphère en 2021. Sa yole ronde est entrée au Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO en 2020, et ses volcans et forêts de la Montagne Pelée et des Pitons du Nord sont candidats au titre de Patrimoine Mondial Naturel en 2022.
(1) © Hugues Moray
(2) © Denis Bouton
La réserve de biosphère est une mosaïque de paysages, d’écosystèmes et d’espèces le long des versants lorrains des Vosges. A l’est, les contreforts vosgiens présentent des reliefs composés d’immenses étendues de sapins et de hêtres ainsi que d’une faune et d’une flore montagneuse préservées.
Au centre, la haute vallée de la rivière Sarre est une vallée agricole et semi-urbaine traversée par les grands axes de circulation. Au nord-ouest s’étend le Pays des Étangs, avec ses paysages ponctués de grands étangs réservoirs, lacs, mares, forêts et exploitations agricoles. Tout à l’ouest enfin la rivière de la Seille prend ses sources au milieu de remontées géologiques salines, conférant aux écosystèmes et aux espèces présentes une particularité unique en France.
L’histoire a marqué les paysages et les humains qui l'habitent, créant un patrimoine linguistique, archéologique ou architectural particulièrement diversifié. Les grands étangs sont un réservoir de biodiversité pour les oiseaux et amphibiens, et une zone de migration d’importance internationale. La vallée de la Seille abrite une espèce endémique, la salicorne de Vic. Les crêtes des Vosges à l’est sont un cœur de biodiversité pour les insectes, les oiseaux et les mammifères.
Les usages actuels des ressources naturelles sont résolument durables (agriculture en polyculture élevage, pisciculture, randonnées et marche nordique, vtt, escalade, écotourisme, pêche, chasse). Les canaux de la Marne au Rhin et de la Sarre tissent un réseau à travers les paysages et permettent de découvrir les beautés du territoire en bateau ou à vélo. Pays d’élevage ovin et bovin, le tissu rural compose une trame verte et bleue sur tout le territoire, respectueuse des écosystèmes. Un tourisme respectueux et durable contribuera,avec l’agriculture, à préserver cette destination privilégiée dans le Grand Est.
Le Parc national/Réserve de biosphère des Cévennes, situé au sud du Massif central, s’étend sur les départements de la Lozère, du Gard et de l’Ardèche. Territoire de moyenne montagne, il est formé de quatre entités géographiques : le massif de l’Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère et les vallées cévenoles. Le climat, l’altitude et la géologie, fortement contrastés, ont influencé l’implantation et les activités de l’homme, l’architecture, les paysages, la végétation et la faune de chacun de ces quatre massifs.
La richesse de ce territoire repose sur une magnifique mosaïque de milieux naturels qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons… Les traces d’une histoire millénaire sont aussi bien visibles : dolmens et menhirs, châteaux médiévaux, églises romanes, hauts lieux camisards...
La Réserve de biosphère des Cévennes est fière de partager
Située à 60 kilomètres au sud de Paris, la Réserve de biosphère comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La forêt et le patrimoine culturel remarquable de la région, dont le Château de Fontainebleau, patrimoine mondial de l’Unesco, attirent chaque année des millions de visiteurs.
Le territoire recèle une grande biodiversité (environ 5 000 espèces végétales et 6 600 espèces animales connues) et des habitats diversifiés : landes humides, prairies calcaires, forêts de ravins, tourbières, boisements anciens et hêtraies, platières de grès typiques... liés à la diversité des sols et à la situation géographique du territoire et ses diverses influences climatiques.
Les paysages ont été façonnés par les activités humaines, comme la sylviculture, l’agriculture et l’extraction de ressources minérales. D’autres activités, comme le tourisme, les sports de nature, la chasse et la pêche font de cette Réserve de biosphère un lieu d’échanges intenses entre les hommes et la nature.
Structure de coordination : Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais
Animée par un coordinateur, l’Association est administrée par un Conseil d'administration qui réunit les parties prenantes volontaires du territoire. Un Conseil scientifique lui apporte son expertise et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises, coordonne les actions pédagogiques et de sciences participatives.
Entre le fleuve Rhône et la mer Méditerranée, la Réserve de biosphère de Camargue couvre l'ensemble du delta biogéographique du Rhône, depuis sa révision effectuée en 2006. Zone naturelle immense, elle se situe entre deux régions très densément peuplées aux portes des agglomérations de Montpellier, Nîmes, Arles et Marseille et du site industriel de Fos-sur-Mer.
Paysage essentiellement horizontal, la Camargue présente pourtant de nombreux bombements sources de diversité : bourrelets alluviaux des bras anciens et actuels du Rhône et cordons dunaires élaborés par les courants marins et les rivages historiques de la Méditerranée. Entre ces replis encore en partie boisés, dans les dépressions, se répartissent des terres basses occupées par les lagunes bordées de steppes salées, les marais à roselières en partie exploités pour la coupe du roseau et les étangs - dont le plus grand, le Vaccarès, occupe 6 500 hectares .
La teneur en sel du sol et des eaux, les fortes variations des conditions d'inondations et les caprices du climat méditerranéen conditionnent la richesse biologique du delta du Rhône.
Les paysages agricoles de la Camargue sont composés de prairies humides et sansouïres dédiées à l’élevage des taureaux et chevaux, d’anciens marais convertis en rizières, de lagunes aménagées pour l’exploitation du sel et de cultures maraichères et viticulture sur les cordons dunaires. Le maillage hydraulique nécessaire à cette agriculture est omniprésent. Il conditionne la gestion de ces zones agricoles et de manière indirecte celle des milieux naturels adjacents.
Structure de coordination : Parc Naturel Régional de Camargue (PNRC) et Syndicat Mixte pour la protection et la gestion de la Camargue gardoise (SMCG)
De nombreux gestionnaires, usagers, organismes de recherche, administrations interviennent à différents titres sur l’ensemble de la Camargue. La Réserve de biosphère constitue un cadre pour des actions concertées à l’échelle du delta entier. Le Comité de gestion et le Comité technique (composés des partenaires et acteurs du territoire) ainsi que le Conseil scientifique (impliquant les chercheurs de la zone) en sont les instances.
La Réserve de biosphère Falasorma – Dui Sevi située sur la côte nord-occidentale de la Corse englobe les vallées du Fangu et du Portu, deux fleuves qui se jettent en Méditerranée. Allant d’une profondeur avoisinant les -1500 mètres dans le golfe de Portu jusqu’au plus hauts sommets de l’île avec la Punta Minuta et ses 2556 m, la Réserve de biosphère offre ainsi tous les étages marins et tous les étages de végétation représentatifs des écosystèmes insulaires ; tombants, grottes marines, plages, maquis, forêts, montagnes.
L’activité humaine reste assez discrète avec un peu plus de 3500 habitants répartis sur 12 communes (6 hab/km2). L’économie locale est axée sur la pêche, l’agriculture, l’artisanat, les produits du terroir et surtout le tourisme durant la période estivale.
La maîtrise de cette fréquentation touristique est l'un des enjeux majeurs du Syndicat mixte du Parc naturel régional de Corse (gestionnaire de la Réserve de biopsphère) et de ses partenaires, avec la nécessité d’étaler la saison en diversifiant les produits touristiques, en gérant au mieux l’impact des visiteurs sur les milieux les plus fréquentés comme les sites emblématiques du littoral et les zones de baignade en rivière.
L’ensemble des acteurs du territoire visent ainsi à un projet global, entre mer et montagne, de gestion et de valorisation du patrimoine naturel et culturel, de mise en œuvre d’activités durables et de recherche scientifique partagée, en associant au maximum les habitants de la Réserve.
La Réserve de biosphère de la vallée du Fangu est fière de partager
Partez à la découverte de la Réserve de biosphère de la vallée du Fango et téléchargez la plaquette d'information.
Depuis toujours, les femmes et les hommes de ce territoire ont vécu des mêmes ressources, tirant de la nature nourricière de quoi vivre et survivre, mobilisant ses ressources et ses forces pour asseoir leurs industries, imaginant les savoir-faire, les traditions et les légendes pour mieux vivre ensemble et en symbiose avec leur terroir.
Le territoire de la Réserve de biosphère transfrontière des Vosges du Nord-Pfälzerwald n'est pas seulement riche de son homogénéité géologique et patrimoniale. Ses richesses viennent aussi de la rencontre des influences de l’océan et du continent, dessinant un territoire frontière de deux influences climatiques, dont les milieux et les espèces, parmi les plus remarquables d’Europe, trouvent ici leurs limites de répartition.
Ici plus qu’ailleurs, l’histoire des hommes a imposé ses cassures. Des hordes celtes aux légions romaines, des seigneurs médiévaux aux empereurs modernes, tous les conquérants se sont disputés et partagés cette terre, entre Rhin et Moselle. Les grandes tragédies européennes se sont écrites ici jusqu'à la seconde guerre mondiale, la plus meurtrière.
L’idée européenne s’est construite sur ces ruines et ces cauchemars. Comment surmonter les frontières sans faire la guerre ? Il ne suffit pas de tourner la page des souvenirs. Il faut aussi construire un avenir, en reconnaissant et privilégiant ce qui nous unit : des paysages identiques, des ressources patrimoniales communes, des langues, des cultures et des traditions proches, une même vision des enjeux du futur.
Tout cela fonde la Réserve de biosphère des transfrontière Vosges du Nord-Pfälzerwald, contribution modeste et précieuse au grand dessein de l’Europe et à l’effacement d’une frontière artificielle au bénéfice d’une nature retrouvée.
Des deux côtés de la frontière, c’est bien le même grès, les mêmes ruisseaux, la même forêt, abritant des milieux naturels similaires et des espèces animales et végétales identiques.
La Réserve de biosphère transfrontière des Vosges du Nord-Pfälzerwald a été reconnue en décembre 1998 par l’UNESCO, en application de son programme sur l'Homme et la biosphère. Elle concrétise la coopération étroite entre deux réserves de biosphère nationales et limitrophes, celle des Vosges du Nord créée en 1988 et celle du Pfälzerwald reconnue en 1992.
La Réserve de biosphère Transfrontière des Vosges du Nord - Pflälzerwald est fière de partager
Structures de coordination : le Parc naturel régional des Vosges du Nord (France) et Natürpark Pfälzerwald (Allemagne)
La Réserve de biosphère transfrontière des Vosges du Nord-Pfälzerwald n’est pas gérée par une structure autonome juridiquement et financièrement. Sur la base d’un protocole d’accord, établi en 1996 et régulièrement révisé, la réserve est administrée par un Comité de coordination, qui réunit :
- des représentants des deux Réserves de biosphère nationales, le syndicat de coopération pour le Parc naturel régional des Vosges du Nord (SYCOPARC) côté français, et le Naturpark Pfälzerwald côté allemand,
- des représentants de leurs partenaires et financeurs les plus importants.
La gouvernance est alternée : le Comité de coordination est présidé par le président du Sycoparc ou celui du Naturpark Pfälzerwald, par alternance tous les deux ans. Ce Comité prend les décisions concernant les politiques et les actions à mettre en œuvre à l’échelle de la Réserve transfrontière. Selon les cas, celles-ci sont concrétisées par l’une ou l’autre structure porteuse ou par des structures tierces. A son initiative, un groupe de travail thématique transfrontalier sur la biodiversité a été créé. Les deux parcs, en lien avec les conseils scientifiques français et allemand de la Réserve de biosphère, éditent ensemble des annales scientifiques franco-allemandes.
Le fonctionnement de la Réserve de biosphère est assuré par le SYCOPARC et le Naturpark Pfälzerwald. Elle ne dispose pas de personnel propre. Ses actions et projets sont financés par les partenaires financiers des deux structures porteuses nationales, ainsi que par l’Union européenne, notamment dans le cadre de ses programmes Interreg.
En 1997, le Parc naturel régional du Luberon, créé en 1977, a été intégré au réseau des Réserves de biosphère. Il est limité au sud et à l’est par la vallée de la Durance, l’un des cours d’eau les plus importants au sud-est du Rhône, qui ménage des zones humides de très grand intérêt. Ce territoire est composé de plaines et de collines méditerranéennes irriguées par plusieurs cours d’eau au régime torrentiel irrégulier (Calavon, Largue, Lauzon notamment). Les chaînons montagneux de Provence d’orientation est-ouest que sont le massif du Luberon (1 125 m) et les Monts de Vaucluse (1 256 m) le dominent et reçoivent des influences alpines sensibles.
Habité depuis très longtemps, cet espace est connu pour l’intérêt de son patrimoine biologique et géologique. L’histoire humaine y est particulièrement riche et a laissé de nombreuses traces : un patrimoine bâti de grande qualité (villages, châteaux et édifices religieux, patrimoine industriel, patrimoine vernaculaire, etc.), mais aussi des pratiques et des savoir-faire encore vivants, en particulier en relation avec une agriculture variée (viticulture, arboriculture, céréaliculture, maraîchage, plantes à parfum, élevage, notamment ovin).
Depuis plusieurs années, des relations se sont développées entre les acteurs de ce territoire et ceux, au nord-est, du versant sud de la Montagne de Lure (1 826 m), espace en continuité présentant bien des caractéristiques communes et en particulier un fort intérêt biologique et culturel. En 2009, à l’occasion de l’examen périodique de la Réserve de biosphère du Luberon, il est apparu que les collaborations pouvaient s'amplifier et se diversifier dans le cadre d’une Réserve de biosphère élargie, démarche qui a été approuvée par l’UNESCO en juin 2010.
Structure de coordination : le Parc naturel régional du Luberon
La Réserve de biosphère comprend le territoire du Parc naturel régional du Luberon ainsi que les communes des cantons de Banon et Saint-Etienne-les Orgues (versant sud de la Montagne de Lure), représentées par leurs intercommunalités, plus le lit de la Durance en rive gauche, espace géré par le Syndicat mixte d’aménagement de la vallée de la Durance (SMAVD).
Un « comité opérationnel » est en cours de mise en place, il devra assurer la coordination entre ces différentes entités territoriales et les acteurs du territoire.
La Réserve de biosphère du Luberon Lure est fière de partager
Véritable condensé des Alpes à la Méditerranée, la Réserve de biosphère du Mont Ventoux s’organise autour du « géant de Provence », caractérisé par un impressionnant télescopage biologique. Les habitats et les espèces d'origine méditerranéenne et alpine s’y juxtaposent, du fait d’un fort gradient d’altitude d’une part et de forts contrastes entre les versants sud et nord d’autre part.
Le Mont Ventoux est une terre de contrastes par son altitude (1910 m) et sa situation géographique intermédiaire entre le monde tempéré et méditerranéen. Ainsi, le massif présente une étonnante diversité de milieux, abritant de nombreuses espèces végétales et animales, dont certaines constituent de vraies raretés.
Structure de coordination : Parc naturel régional du Mont Ventoux
Depuis 1990, le syndicat définit, anime et met en œuvre les actions de la Réserve de biosphère du Mont Ventoux.
Depuis 1996, un Comité de gestion, regroupant élus, administrations, gestionnaires, usagers de l’espace, associations locales, assiste la structure coordinatrice dans ses choix. Ce Comité a rédigé le plan de gestion de la Réserve de biosphère, définissant les actions à mettre en œuvre pour la protection et la mise en valeur du patrimoine naturel, des sites et des paysages, le soutien au développement économique durable, l’éducation. Enfin, le Conseil scientifique de la Réserve de biosphère, composé de représentants des sciences de la nature et des sciences de l’homme, accompagne la Réserve de biosphère.
La Réserve de biosphère de la commune de Fakarava est située en Polynésie française, dans l’archipel des Tuamotu, à 360 kilomètres au nord-est de l’île de Tahiti.
Elle est formée par 7 îles basses d’origine corallienne ou atolls : Aratika, Fakarava, Kauehi, Niau, Raraka, Taiaro, et Toau. Ces atolls sont très différents les uns des autres par leur taille, leur forme, leur ouverture sur l’océan, leur population et les activités qui y sont exercées. Son caractère est unique : on y trouve des petits lagons fermés comme ceux de Taiaro et Niau, le premier étant sursalé alors que le second est saumâtre. Et de grands lagons ouverts sur l’océan comme celui de Fakarava, qui possède la plus grande passe de Polynésie française large de 1 600 mètres.
Des formations coralliennes, des herbiers de phanérogames marines, des mares à “kopara ”, des forêts primaires à “puatea” (Pisonia grandis), des cocoteraies, et d’autres formations végétales caractéristiques des atolls de Polynésie française, offrent une grande diversité de paysages.
La faune et la flore sont remarquables, comptant des espèces rares, protégées et endémiques. Citons le martin chasseur ou “koteuteu” (Todiramphus gambieri niauensis), espèce animale endémique stricte à l’atoll de Niau.
Le patrimoine culturel est également riche, rassemblant de nombreux vestiges archéologiques tels que des marae, des anciennes fosses de culture ou maite, des légendes, etc.
En intégrant un réseau international reconnu, la municipalité et les habitants de la commune de Fakarava souhaitent faire reconnaître l’importance qu’ils attachent à la préservation et la valorisation de leur patrimoine naturel et culturel riche, hérité de leur ancêtre. Ils s’engagent aussi à promouvoir un développement durable des îles, et notamment du tourisme et de l’exploitation des ressources naturelles dont ils dépendent.
Structure de coordination : commune de Fakarava
La gestion de la réserve de biosphère de la commune de Fakarava s’articule autour d’un comité de gestion présidé par le Maire de la commune, d’un conseil scientifique, et de 5 associations basées dans les différents atolls habités en permanence.
Le comité de gestion décide des actions prioritaires à mener au niveau de chaque atoll et prend en compte certaines propositions émanant des populations. Les différentes associations de la Réserve de biosphère y présentent le bilan de leurs actions ainsi que leurs projets. Le comité de gestion se réunit 2 à 3 fois par an, dans des atolls différents, afin notamment de permettre à chacun de ses membres de découvrir la Réserve de biosphère dans son ensemble.
Au cœur de l'arc antillais, la Réserve de biosphère de l’archipel de Guadeloupe englobe la Basse Terre et presque intégralement la Grande Terre. La Basse Terre abrite le massif montagneux volcanique de la Soufrière, entouré d’une forêt tropicale humide à la biodiversité élevée.
Le bras de mer de la Rivière salée la sépare de la Grande Terre, formation calcaire de faible altitude. Au nord, entre les deux îles, la baie du Grand-Cul-de-Sac Marin recèle des mangroves, des forêts marécageuses d'eau douce, des prairies humides. Ses parties marines sont constituées d'herbiers et de récifs coralliens. Les parties marines de la Réserve de biosphère sont peuplées par de nombreuses espèces dont des cétacés. Quelques ilets (Pigeons, Fajou, Kahouanne, Tête à l'Anglais etc.) en font également partie.
La richesse du patrimoine culturel s'illustre à travers les coutumes et savoir-faire locaux mais aussi par des spécificités artistiques marquées. Cette richesse est imprégnée des évènements forts de l'histoire de la Guadeloupe comme la présence des civilisations amérindiennes ou l'époque de l'esclavage.
Structure de coordination : le Parc National de la Guadeloupe
Le Parc National de la Guadeloupe, structure de coordination de la Réserve de biosphère de l’archipel de Guadeloupe, partage avec celle-ci un même territoire et une gestion commune, visant à exploiter les objectifs complémentaires des deux réseaux.
La Réserve de biosphère de l'archipel de Guadeloupe est fière de partager, #ProudToShare
Désignée par l'UNESCO en 1988, la Réserve de biosphère des îles et de la mer d'Iroise valorise le développement économique et social durable de son territoire, tout en préservant la richesse de son patrimoine naturel et culturel et en encourageant la recherche scientifique et l’éducation environnementale.
Les principaux écosystèmes du domaine biogéographique atlantique (insulaires, littoraux et marins) y sont représentés : le milieu marin, l’estran, les falaises avec végétation des côtes atlantiques, les landes, les prairies.
A terre comme en mer, les communautés insulaires ont développé et gardé une culture originale. Ses paysages et sa biodiversité exceptionnels en font une destination privilégiée pour la recherche, le tourisme et la création artistique.
Le territoire, les communes et tous ses acteurs sont au cœur du projet et invitent les visiteurs à connaître cet environnement remarquable!
La rivière Dordogne traverse un territoire remarquable par sa nature encore préservée, son patrimoine culturel exceptionnel et un art de vivre marqué par l'empreinte de la rivière. L’économie de son bassin, largement touristique, agricole et sylvicole mais aussi industrielle, profite des ressources naturelles, de la beauté des paysages et de l’image de marque que procurent la rivière Dordogne et ses nombreux affluents.
Maintenir la symbiose entre la nature et l’homme qui caractérise le bassin de la Dordogne est une responsabilité, collective et individuelle, quotidienne et à long terme. Préserver le patrimoine fluvial du bassin de la Dordogne, les ressources et les bienfaits qu’il dispense est une condition du développement futur de ce territoire.
La réserve mondiale de biosphère du bassin de la Dordogne doit stimuler l’imagination et l’énergie des acteurs du territoire pour l’inscrire durablement dans une démarche de progrès où la prise en compte de l’environnement est perçue comme un atout et une chance.
La réserve de biosphère du bassin de la Dordogne est fière de partager
Le marais Audomarois se situe à la rencontre entre l’Artois et la Flandre. Vaste de 3726 ha, riche de 700 km de canaux, de paysages pittoresques, de 300 espèces de plantes dont 40 légalement protégées, de plus de 200 espèces d’oiseaux, de 26 espèces de poissons, c'est véritablement un site privilégié.
Cependant, techniques modernes d’exploitation agricole et nouveaux usages sociaux du milieu menacent cet espace unique, seul marais cultivé de France.
Les acteurs locaux ont estimé qu’il était de leur devoir de prendre en main le devenir de cet espace d'exception pour en assurer la sauvegarde et le transmettre dans de bonnes conditions aux générations futures.
Depuis plus de 10 ans, leur engagement s'est illustré par des actions concrètes de restauration, de valorisation et d'éducation. Deux documents d'objectifs ont déjà vu le jour et ont dépassé les attentes en terme de retombées positives pour le territoire. Ce sont notamment une implication de plus en plus forte des associations locales, des partenaires et des habitants mais également des reconnaissances dépassant nos frontières comme le site Ramsar et la Réserve de biosphère qui constituent des distinctions fortes et une reconnaissance des particularités du territoire et de notre travail.
Structures de coordination : Syndicat mixte du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale et Communauté d'Agglomération du Pays de Saint-Omer
Cette animation à deux têtes réunit les deux principaux porteurs de projet. C'est ce partenariat qui permet le portage de l'animation territoriale.
Le territoire s'est doté très récemment d'un conseil scientifique qui apporte son expertise et ses recommandations pour l'ensemble des projets et pour les acteurs locaux, en particulier lors de l'élaboration et de la mise en oeuvre du Contrat de Marais mais aussi au bénéfice du Pôle de Recherche et Développement sur l'Eau et pour valider le volet recherches scientifiques.
La Réserve de biosphère du marais Audomarois est fière de partager
Territoire français de la Réserve de biosphère du Mont Viso,composé de petites villes et de villages perchés, entouré de pics culminant à plus de 3000 m, se situe en zone de moyenne et de haute montagne. L’accès y est limité en raison de ses caractéristiques géographiques : gorges, sommets, routes sinueuses, vallées retirées. Cette difficulté d’accès lui permet aujourd’hui de vanter ses richesses naturelles dont témoigne le continuum d’espaces naturels franco-italien, sa culture et ses savoir-faire. Ainsi, au fil des années, les orientations et les choix des populations résidentes ont contribué à favoriser un remarquable cadre de vie et de travail, proche de la nature toujours conservée.
Différents organismes sont au cœur de la gestion du territoire (Etat avec Natura 2000, Pays, Communautés de communes, Parcs naturels régionaux) afin d’y promouvoir un développement durable. Leurs actions s'attachent principalement à la concertation des acteurs sur les grands enjeux du territoire avec pour objectifs l'équité sociale, le développement et le maintien de l’économie et la préservation de l'environnement.
Il aura fallu dix années pour parvenir à la désignation de la Réserve de biosphère. Cette idée de valoriser et de faire reconnaître par l’UNESCO cette coopération historique a été une réelle motivation pour de nombreux projets franco‐italiens en termes scientifiques, écologiques, économiques, sociaux et culturels. Le potentiel d’une Réserve de biosphère transfrontalière a trouvé, à travers ces actions, une véritable consistance pour les acteurs du territoire.
La Réserve de biosphère Mont-Viso recèle ainsi des richesses naturelles et patrimoniales rares et spécifiques entretenues et conservées par les hommes et les femmes qui en vivent depuis des millénaires et auxquelles ils sont très attachés.
Au sein des plateaux calcaires du Languedoc, le Gardon a creusé ses gorges sur une trentaine de kilomètres ondulant à travers le paysage méditerranéen de l’Uzège. Donnant son nom au département du Gard, la rivière prend naissance dans les vallées cévenoles. Elle traverse ensuite la plaine de la Gardonnenque, le massif karstique du nord de Nîmes et termine sa course en se jetant dans le Rhône.
La Réserve de biosphère des gorges du Gardon s’étend ainsi sur plus de 45 000 hectares mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies, bordés par une agglomération de plus de 250 000 habitants.
Les gorges du Gardon constituent un haut lieu de la biodiversité dont les pouvoirs publics ont souhaité garantir la préservation en instaurant différentes mesures réglementaires dès les années 1980, telles que la classification du site selon la loi du 2 mai 1930 et une partie de celui-ci en Réserve naturelle régionale.
Structure de coordination : le Syndicat Mixte des Gorges du Gardon (SMGG)
Après plus de 20 ans de gestion, le Syndicat mixte des gorges du Gardon a concrétisé l’ambition d’obtenir une reconnaissance internationale pour la gestion de son territoire à haute valeur patrimoniale, via la récente désignation des gorges du Gardon en tant que Réserve de biosphère.
Fruit d’un travail collectif, cet engagement manifeste une volonté de la part de l’ensemble des acteurs, gestionnaires et usagers de préserver les gorges du Gardon en favorisant le développement équilibré de l’ensemble du territoire qui les protège.
En effet, en garrigue, Homme et espèces endémiques ont toujours été étroitement liés : pas de vie humaine sans la nature ; mais pas de diversité écologique sans une activité humaine pour maintenir les milieux ouverts indispensables à certaines espèces.
La Réserve de biosphère aspire à perpétuer la valorisation de ce lien Homme/Nature caractéristiquement fort dans les gorges du Gardon.
La Réserve de biosphère des gorges du Gardon est fière de partager