Présentation
Au sein des plateaux calcaires du Languedoc, le Gardon a creusé ses gorges sur une trentaine de kilomètres ondulant à travers le paysage méditerranéen de l’Uzège. Donnant son nom au département du Gard, la rivière prend naissance dans les vallées cévenoles. Elle traverse ensuite la plaine de la Gardonnenque, le massif karstique du nord de Nîmes et termine sa course en se jetant dans le Rhône.
La Réserve de biosphère des gorges du Gardon s’étend ainsi sur plus de 45 000 hectares mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies, bordés par une agglomération de plus de 250 000 habitants.
Les gorges du Gardon constituent un haut lieu de la biodiversité dont les pouvoirs publics ont souhaité garantir la préservation en instaurant différentes mesures réglementaires dès les années 1980, telles que la classification du site selon la loi du 2 mai 1930 et une partie de celui-ci en Réserve naturelle régionale.
Structure de coordination : le Syndicat Mixte des Gorges du Gardon (SMGG)
Après plus de 20 ans de gestion, le Syndicat mixte des gorges du Gardon a concrétisé l’ambition d’obtenir une reconnaissance internationale pour la gestion de son territoire à haute valeur patrimoniale, via la récente désignation des gorges du Gardon en tant que Réserve de biosphère.
Fruit d’un travail collectif, cet engagement manifeste une volonté de la part de l’ensemble des acteurs, gestionnaires et usagers de préserver les gorges du Gardon en favorisant le développement équilibré de l’ensemble du territoire qui les protège.
En effet, en garrigue, Homme et espèces endémiques ont toujours été étroitement liés : pas de vie humaine sans la nature ; mais pas de diversité écologique sans une activité humaine pour maintenir les milieux ouverts indispensables à certaines espèces.
La Réserve de biosphère aspire à perpétuer la valorisation de ce lien Homme/Nature caractéristiquement fort dans les gorges du Gardon.
La Réserve de biosphère des gorges du Gardon est fière de partager