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Après avoir traité des initiatives sociales et solidaires, de la réduction des pesticides, de la transition écologique puis de l’agriculture et l’alimentation durables, les Trophées 2019 du bassin de la Dordogne visaient des actions et initiatives exemplaires en matière de valorisation, de préservation et de reconquête de la biodiversité.

Avec les Trophées 2019, l’établissement EPIDOR a ainsi souhaité identifier des initiatives en faveur d’une gestion durable de la biodiversité et des ressources naturelles qui pourraient utilement inspirer d’autres acteurs et territoires du bassin de la Dordogne. Au total, 21 dossiers, de grande qualité, répartis de façon homogène sur le bassin versant de la Dordogne, ont été candidats à cette cinquième édition des Trophées. Les quatre dossiers lauréats sont les suivants

  • La Réserve zoologique de Calviac (département 24) qui s’implique fortement sur le Vison d’Europe, une espèce patrimoniale listée comme « en danger critique d'extinction » par l’UICN, encore ponctuellement présente sur le bassin de la Dordogne mais qui a disparu des autres grands bassins hydrographiques français.
  • Le Syndicat d’Aménagement du Bassin Versant de la Dronne Aval (départements 33, 17 et 24) qui s’est lancé dans un ambitieux projet de renaturation d’un ancien site industriel en amont de la confluence de la Dronne et du Chalaure. Ce projet vise à préserver et restaurer la biodiversité et la continuité écologique du site de Reyraud qui dispose d’enjeux écologiques majeurs (poissons migrateurs, cistude d’Europe, vison d’Europe)
  • La société de location de canoë Canosphère (département 24), un acteur économique qui porte un projet éco-responsable et s’implique concrètement pour la biodiversité au sein d’une activité canoë qui compte fortement dans la vallée de la Dordogne. Canosphère souhaite transformer la navigation de loisirs en vecteur de sensibilisation au respect de la rivière et à la biodiversité.
  • L’association des pêcheurs aux engins du Lot (département 46) qui porte un programme d’actions intégrées (savoir-faire patrimoniaux, diverses implications sur la rivière …) et en particulier un projet de restauration écologique d'un bras mort (couasne) situé dans l'aire centrale de la Réserve de biosphère

 

Pour en savoir plus sur les projets :

Janvier - 2020