Les neuf limites planétaires sont désormais toutes quantifiées et six d’entre elles sont déjà dépassées : le changement climatique, l’érosion de la biodiversité, la perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, le changement d’usage des sols, le cycle de l’eau douce (eau bleue et eau verte), l’introduction d’entités nouvelles dans la biosphère.
Le Stockholm Resilience Centre a publié en septembre 2023 une version révisée et actualisée des limites planétaires.

Comment se situe la France par rapport à ces limites planétaires ? Comment contribue-t-elle à l'atteinte ou au dépassement de celles-ci ?

Quelques exemples tirés de la publication pour apporter des réponses :

• L’empreinte carbone moyenne des Français dépasse de 48 % l’empreinte CO2 moyenne par habitant au niveau mondial.
• L’indice de risque d’extinction d’espèces augmente plus rapidement en France qu’à l’échelle européenne ou mondiale (respectivement + 99 %, + 67 %, + 36 %).
• La France respecte la limite de rejets en phosphore dans les milieux naturels (2 kg/ha).

À quelles problématiques renvoient les limites planétaires ? Quels enjeux leur sont associés ? Quelles sont les mesures déjà mises en œuvre pour éviter leur franchissement ou pour revenir en dessous de celles-ci ?
Cette publication a aussi pour objectif de montrer comment le cadre des neuf limites planétaires peut être utile à l’échelle d’une entreprise et d'un territoire. Pour l’illustrer, le CGDD a associé l'École des Mines de Saint-Étienne et l'agence d'urbanisme de la région stéphanoise Epures pour leur expertise sur ces sujets.

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