Une session du récent Colloque international des Sciences Territoriales (CIST) « Apprendre des territoires – Enseigner les territoires » à Paris était consacrée aux Réserve de biosphère. Plusieurs présentations et une discussion sur le thème « Juste un label, ou un projet de territoire ? Ce que permettent de faire les réserves de biosphère en France » se sont tenues, animées par Kewan Mertens, chercheur en post doctorat au “Centre de Sociologie de l’Innovation".

A la table ronde ouverte, intervenaient Jean-Marie Chanabé (Réserve de biosphère, syndicat mixte des Gorges du Gardon), Grégory Jéchoux (PNR de Brière, candidat Réserve de biosphère), Catherine Cibien (MAB France) et Raphaël Mathevet (Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive, Montpellier). Les intervenants de la session du matin étaient également conviés : Christine Raimond (difficultés et contradictions à établir une RB du Lac Fitri au Tchad), Claude Tagne (sur les défis politiques, techniques et de développement de la RB du Dja dans le bassin du Congo), Olivier Barrière (sur la coviabilité socioécologique et le pacte territorial dans les Cévennes), Pierre-Joseph Paganelli (sur la transition d’un espace agropastoral à un touristique en Corse), et autres personnes présentes. Les discussions ont notamment porté sur les différences de mise en œuvre des Réserves de biosphère suivant le contexte socio politique des pays, d’une démarche descendante engagée par certains États à des projets à forte dimension participative dans d’autres.